J’ai tanné la rédactrice en chef plusieurs années durant pour que France 3 couvre cette course incroyable. Chaque année, 500 concurrents partent au petit matin d’Argentat pour parcourir 130 km dans la journée sur la rivière. La dordogne intégrale est une course d’endurance en kayak, canoé ou paddle.
Cette année, l’épreuve a bien failli ne pas se tenir à cause de la Covid 19. Elle a été repoussée au 5 septembre et seuls 250 bateaux ont pris le départ.
Il y a quelques années, nous aurions du réquisitionner un organisateur pour nous montrer les points les plus intéressants pour filmer sur la rivière. Désormais, à l’aide de quelques points GPS, le cameraman et moi même arrivons à nous orienter seuls.
Nous avons croisé des paysages vraiment magnifiques, et terminé le reportage sur les rotules vers 16 heures après 8 à 10 heures de courses. Après cela, il nous a fallu rentrer à Limoges (2 heures de routes). Je pense avoir compris pourquoi nous avons mis tant d’années à nous décider à parler de cette épreuve incroyable. Néammoins, je suis prêt à repartir l’an prochain !Non seulement nous avons travaillé pour le JT, mais nous avons en plus diffusé un module de 13 minutes sur France 3 Noa et internet. Une société de production a tourné à plusieurs caméras et un drone pendant toute la journée. Elle a monté un « ours » de 13 minutes. Quelques jours après, l’organisateur et moi même avons posé notre voix sur ce dernier.
Ce fut une expérience inédite sur un format de cette longueur. Il a fallu trouver le bon compromis entre le commentaire de reportage « classique » et le commentaire live en direct. J’ai donc pris des repères pour éviter de mordre sur les interviews. Heureusement, Philippe Marchegay, l’organisateur de la Dordogne intégrale, était très à l’aise.
