Le vendredi 3 janvier 2020, une jeune maman de 28 ans a été découverte sans vie à son domicile d’Ussel (19). Son conjoint a par la suite été mis en examen pour violences ayant entrainé la mort sans intention de la donner. Il a avoué avoir porté des coups et a évoqué une dispute lors de la garde à vue.
Plusieurs associations féministes se sont saisies de ce faits divers. Il s’agirait du 3ème féminicide de l’année 2020. Quelques médias nationaux ont relayé le message de ces associations, et c’est pourquoi nous sommes partis à la base sur ce reportage.
Les associations féministes souhaitent faire en sorte que les violences faites aux femmes diminuent. C’est dans ce contexte que le mot féminicide est apparu en France ces derniers mois. C’est leur combat.
Pour l’heure, la loi reconnait uniquement l’homicide, c’est à dire l’action non pas de tuer un homme mais de donner la mort à un autre être humain. C’est pourquoi, en tant que journaliste rapportant des faits, j’ai choisi d’employer le mot homicide.
Le fait d’utiliser le terme féminicide implique de relayer le message et les convictions des associations féministes. Ce n’est pas mon rôle. Du moins, pas dans ce contexte.
