Beaucoup de mes confrères répugnent à traiter les faits divers par pudeur, pour éviter tout voyeurisme. Et parce que souvent, les informations sont difficiles à obtenir par l’intermédiaire de la justice ou des enquêteurs.
J’aime ce genre, parce qu’il implique une enquête sur le terrain, beaucoup d’empathie quand on rencontre les victimes, et aussi de l’objectivité pour éviter de prendre parti pour les uns et les autres.
Je suis très attaché au principe de la présomption d’innocence. Il y a donc des informations que l’on trouve et qu’on ne transmet pas au public.
Une fois le travail de terrain accompli, je prend contact avec la justice pour vérifier mes informations, et aussi faire en sorte de ne pas handicaper l’enquête. J’essaie d’entretenir un rapport de confiance et aussi de force si c’est nécessaire avec l’institution judiciaire.
