Chaque année, des livres sortent sur le massacre d’Oradour au moment de la commémoration du 10 Juin. Cette année, le récit d’un survivant a été publié. Il a été retrouvé dans un cahier écrit quelques mois après les faits. C’est un document historique.
Mais l’auteur de « Oradour-sur-Glane – Le récit d’un survivant » interprète ce témoignage et en tire des conclusions qui ne sont étayées par aucun document incontestable. Michel Baury se définit comme un collecteur de mémoire et non comme un historien professionnel.
Sur l’opportunité d’un reportage, 2 écoles s’affrontent : Ne pas parler d’un ouvrage qui va faire polémique au moment de la commémoration, Où signaler son existence coûte que coûte pour informer les téléspectateurs puisqu’il est disponible en librairie.
Je penche plutôt pour le seconde option. Evidemment, Michel Baury n’a pas franchement apprécié la critique. Mais après tout, quand on publie, il faut s’attendre à voir son oeuvre critiquée. C’est cela aussi la liberté d’expression.
